Définition – Positionnement



Ces dernières années, une nette tendance est apparue chez les fabricants de systèmes implantaires à développer des modèles d’implants non enfouis.
Tous ces  systèmes implantaires, en ce qui concerne la configuration non  enfouie,  présentent des caractères morphologiques voisins. Ces implants sont tous d’une seule pièce et ne cessitent qu’un seul  temps chirurgical.
L’implantologie non enfouie  ne se définit que par opposition à l’implantologie enfouie.
Une des conditions remarquables  de l’implantologie enfouie  concerne l’enfouissement de l’implant, dont nous  savons aujourd’hui qu’il n’est  plus  indispensable à une ostéo-intégration. Aujourd’hui, le principe   d’enfouissement  ne   doit  donc   plus   être  considéré  comme le  seul   valide   face   aux connaissances et aux preuves scientifiques concernant les systèmes non enfouis, comme le montrent les publications sur  ce sujet.
Les implants du Straumann Dental  Implant System®  ont fait l’objet d’une  somme considérable de documents bibliographiques (plus de 3 000).
Une recherche via Internet, utilisant une base de données bibliographiques produite par la National Library of Medecine (Medline), fondée  sur  des mots  clés (tableau 1), sur  deux périodes, montre bien l’inversion  de  la  tendance, avec  un  accroissement significatif  des  publications se  rapportant  aux implants à un temps comparés aux implants à deux temps présentés par Bränemark.



Tableau 1. Recherche  sur Medline (Pubmed).


Implants ITI
Implants
Bränemark
Implants un temps
Implants deux  temps
Implants non enfouis
Implants enfouis
1976 à 1997
111
394
98
100
39
77
1998 à 2006
216
344
194
184
88
145

L’année 1997,  qui sépare  les réponses  en deux périodes,  correspond à la date  d’un travail charnière  [13], qui a marqué  un tour- nant dans la compréhension des phénomènes osseux survenant  au niveau crestal implantaire.




De nombreuses études confirment les  résultats produits avec les  implants ITI (International Team for oral Implantology), avec des périodes de suivi de 1 à 10 ans [11, 15]. Ces articles confortent l’idée que, selon un protocole donné  [19], un succès durable peut  être obtenu en termes de stabilité et de maintien des implants.
D’autres études,  qui  ont  focalisé  leur   protocole  sur   les   aspects  clinique,   radiographique  et histologique [8, 17], confirment la validité de cette technique implantaire.
À côté de la similitude apparente des deux systèmes implantaires, enfouis  et non enfouis,  certaines notions  liées  à la biologie implantaire ont permis de mettre en évidence des différences.

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